Utopie lunaire
2025, Année internationale de la préservation des glaciers. Cette année symbolique souligne l’impact alarmant du réchauffement climatique. En Islande, la quasi-totalité des glaciers sont en recul et les scientifiques prédisent qu’ils pourraient disparaître en grande partie dans les 100 à 200 prochaines années.
Des paysages à l’avenir éphémère que je sensibilise à travers “Terre de glace”, un travail photographique sur l’Islande. En allant à l’encontre du tirage impeccable, en utilisant des processus alternatifs, comme le transfert, les techniques mixtes, l’ajout de matière, jusqu’à l’altération de l’image par ponçage, je tente de manifester la fragilité de notre planète.
Dimensions : 60 x 20 cm encadrement atelier.
Papier, acrylique, encre sur support bois – novembre 2024.
à l’atelier
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Mon travail fusionne photographie, peinture et poésie. La photographie étant ma base première que je transfère ensuite sur bois, matière vibrante qui me permet de poncer, ciseler, voire « abîmer » l’image pour ensuite la réinventer à travers des glacis, des encres, de la peinture, du pastel, de la feuille d’or, etc. selon mon inspiration. Les incidents de transfert sont alors « sublimés » pour donner vie à une œuvre unique, telle notre propre existence. Je tente de retranscrire ma perception et mes ressentis au moment de la prise de vue, en laissant le hasard jouer son rôle dans le processus créatif. La photographie devient alors matière et émotion.
