L’hippocampe rouge

À quelques encablures du port et de l’église de Saint-Martin-de-Ré, l’angle du cours Bailli-des-Écôtais abrite une maison haute classique de l’architecture martinaise. Sur sa façade, cet hippocampe mis en place par Joël Thézard, aquarelliste, conteur, romancier et professeur de dessin, né en 1884 à Châtillon-sur-Loire (Loiret) et mort en 1957 à Niort (Deux-Sèvres). Rétais d’adoption, il occupera cette maison à partir de 1926 qu’il ornera également d’un crâne sculpté à l’angle.

Hippocampe que je me suis réapproprié au vernis rouge.

25 x 19 cm (29 x 23 cm) dans caisse noire – pièce unique

Papier, acrylique, vernis, ponçage, support bois – décembre 2023

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Mon travail fusionne photographie, peinture et poésie. La photographie étant ma base première que je transfère ensuite sur bois, matière vibrante qui me permet de poncer, ciseler, voire « abîmer » l’image pour ensuite la réinventer à travers des glacis, des encres, de la peinture, du pastel, de la feuille d’or, etc. selon mon inspiration. Les incidents de transfert sont alors « sublimés » pour donner vie à une œuvre unique, telle notre propre existence. Je tente de retranscrire ma perception et mes ressentis au moment de la prise de vue, en laissant le hasard jouer son rôle dans le processus créatif. La photographie devient alors matière et émotion.